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Another add-on to the recently "discovered" CIA flights via Germany, Austria and the Netherlands (Amsterdam):
Le Monde says that (according to Robles) there was a prison camp in Kosovo. Prisoners wore orange vests, and some were reading the Koran. Apparently a mini-Guantanamo.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3214,36-714198@51-705638,0.html
Alors que les questions se multiplient, à travers l'Europe, sur l'éventuelle existence, sur le continent, d'un réseau de prisons secrètes gérées par la CIA, le commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, Alvaro Gil Robles, décrit pour la première fois ce qu'il a vu, un jour de septembre 2002, sur un site jusqu'à présent peu évoqué dans le débat sur les détentions extrajudiciaires et la lutte contre Al-Qaida : la base militaire américaine de Camp Bondsteel, au Kosovo.
Sur cette base imposante, qui a abrité jusqu'à 6 000 soldats de l'US Army, et qui s'étend sur 300 hectares près de la localité de Ferizaj, au sud de Pristina, la "capitale" de la province administrée par l'ONU, M. Gil Robles a vu une sorte de réplique de Guantanamo. Sur le territoire de Camp Bondsteel, une prison a été aménagée. Gérée entièrement par l'armée américaine, elle est le principal centre de détention dont dispose la KFOR, la force multinationale de l'OTAN déployée au Kosovo depuis juin 1999.
"Vu du haut d'une tourelle, l'endroit ressemblait à une reconstitution de Guantanamo en plus petit", raconte M. Gil Robles au Monde. "De petits baraquements en bois étaient entourés de hauts barbelés. J'ai vu entre quinze et vingt prisonniers, enfermés dans ces maisonnettes, revêtus de combinaisons orange comme celles des détenus de Guantanamo." Les détenus aperçus n'étaient pas entravés par des chaînes. "Ils étaient assis pour la plupart, certains enfermés dans des cellules isolées. On voyait parmi eux des barbus. Certains lisaient le Coran. Des allées étaient aménagées entre les cellules pour le passage des rondes de gardes. Une femme soldat américaine, qui faisait partie du personnel de la prison, m'a expliqué qu'elle venait d'arriver là après avoir servi sur la base de Guantanamo", poursuit-il. M. Gil Robles s'est aussi entretenu sur place avec un représentant du département américain de la justice.
Le Monde says that (according to Robles) there was a prison camp in Kosovo. Prisoners wore orange vests, and some were reading the Koran. Apparently a mini-Guantanamo.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3214,36-714198@51-705638,0.html
Alors que les questions se multiplient, à travers l'Europe, sur l'éventuelle existence, sur le continent, d'un réseau de prisons secrètes gérées par la CIA, le commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, Alvaro Gil Robles, décrit pour la première fois ce qu'il a vu, un jour de septembre 2002, sur un site jusqu'à présent peu évoqué dans le débat sur les détentions extrajudiciaires et la lutte contre Al-Qaida : la base militaire américaine de Camp Bondsteel, au Kosovo.
Sur cette base imposante, qui a abrité jusqu'à 6 000 soldats de l'US Army, et qui s'étend sur 300 hectares près de la localité de Ferizaj, au sud de Pristina, la "capitale" de la province administrée par l'ONU, M. Gil Robles a vu une sorte de réplique de Guantanamo. Sur le territoire de Camp Bondsteel, une prison a été aménagée. Gérée entièrement par l'armée américaine, elle est le principal centre de détention dont dispose la KFOR, la force multinationale de l'OTAN déployée au Kosovo depuis juin 1999.
"Vu du haut d'une tourelle, l'endroit ressemblait à une reconstitution de Guantanamo en plus petit", raconte M. Gil Robles au Monde. "De petits baraquements en bois étaient entourés de hauts barbelés. J'ai vu entre quinze et vingt prisonniers, enfermés dans ces maisonnettes, revêtus de combinaisons orange comme celles des détenus de Guantanamo." Les détenus aperçus n'étaient pas entravés par des chaînes. "Ils étaient assis pour la plupart, certains enfermés dans des cellules isolées. On voyait parmi eux des barbus. Certains lisaient le Coran. Des allées étaient aménagées entre les cellules pour le passage des rondes de gardes. Une femme soldat américaine, qui faisait partie du personnel de la prison, m'a expliqué qu'elle venait d'arriver là après avoir servi sur la base de Guantanamo", poursuit-il. M. Gil Robles s'est aussi entretenu sur place avec un représentant du département américain de la justice.